Chapitre 3: Construction de l’habitat
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fondations et tuyauteries souterraines
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murs et constructions
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isolations
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outils apporteurs d’énergie thermique
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eaux (chaude, non potable, usée)
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ventilations et électricité
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toitures
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gestion de déchets
Quels sont les critères pour un habitat écologique?
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Utiliser des matériaux non polluants pour l’environnement à tous les stades de leur vie en générant le moins possible de déchets lors du chantier
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Être le plus possible en harmonie avec l’environnement dans lequel il se trouve
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Utiliser des matériaux n’émettant pas de substances toxiques
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Consommer le moins possible d’énergie
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Utiliser des énergies renouvelables
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Et surtout sans oublier, assurer aux occupants une atmosphère intérieure saine et confortable (et personnalisable)
A. Les fondations sont d’une grande importance (surtout si on veut une toiture végétalisée*)
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Dans les cas plus classiques, on utilisera le béton cyclopéen (chaux hydraulique naturelle, pierre, eau)
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Pour la dalle on peut utiliser du béton de chanvre (dalle isolante)
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Veiller, si on utilise du béton armé (ce qui n’est pas une bonne idée), à éviter de faire de la maison une cage de Faraday
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Prévoir puits canadien*, aération double flux, insert à répartition*, système d’aspiration central*,…
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Pour une maison arborisée (elle ne pourra évidemment pas avoir une toiture végétalisée), il faudra prévoir un cylindre en dessous du living de 5 m de diamètre (dans le living il ne sera qu’un carré de 2 m) dont les parois seront renforcées et couvertes de plastomère bitumeux. Ces parois doivent être plus profondes d’un mètre que les fondations
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Maison arborisée
-Toit verrière
-ouverture dans le sol (2X2m)
-Tube dans la cave (diamètre 5m)
-Ajout possible d’un puits canadien
-Niveau des fondations
-1 mètre sous les fondations = arrêt du tube
B. Mur et construction
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Ossature porteuse et murs de remplissage
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Maison à colombage* (et mur de pisé* ou de mortier chaux-chanvre*, …)
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Ossature bois et murs sandwich avec isolant (naturel)
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Ossature bois et mur en meule (paille) + pisé,
mortier chaux-chanvre -
…
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Murs porteurs
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Brique monomur, auto-isolante ou G : (brique alvéolaire* de terre cuite)
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Brique de terre compressée
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Bois
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Bois cordé, ce mur de 40 cm se constitue de 2 murs de mortier de 10 cm reliés entre eux par des bûches séparées de 5 cm le unes des autres. Entre les deux bandes de mortier on place un isolant
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…
Il faudra tenir compte du traitement des bois, des spécificités des matériaux,…
C. Isolation
(en W/m °C)
(bref du moins au plus isolant)
laine de verre1 0,034 |
Isolation acoustique 1 -utiliser une chape flottante 2 -cellulose
3 -liège 4 -fibre de coco
Les isolants non naturel sont rarement isolant thermique et acoustique* |
1 : La laine de verre s’engorge quand il y a de l’humidité et nécessite assez d’énergie pour sa fabrication
Isolant naturel : fibre de chanvre, lin, de coco, laine animale, bois, panneau de bois aggloméré (ne contenant pas de colle polluante), pisé, mortier chaux chanvre, liège, terre cuite, terre crue,…
D. Outils apporteurs d’énergie thermique
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Vitrage infrarouge
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Chaudière à biomasse
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Insert, poêles,…
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Insert hydraulique, insert à dispersion ou à répartition
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Toiture capteuse
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Puits canadien, pompe à chaleur
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Récupérateur de chaleur
1) appareil (non visible) émettant des infrarouges se trouvant entre les deux épaisseurs d’un double vitrage et chauffant ainsi la partie par où part une bonne partie de la chaleur
2) chaudière à biomasse, cette chaudière brûle pour chauffer le bâtiment de la biomasse (appartenant au cycle du vivant et donc renouvelable) comme le bois, les pellets (bois), les résidus de bois, graines, gaz (méthane provenant de la dégradation de plante : compost, de matière organique : ex : chaudière sur fosse sceptique qui va brûler les gaz s’en échappant), résidus de récolte,…
3) insert, cassette, poêle et feu ouvert. Le feu ouvert ayant un moins bon rendement.
Les inserts ou cassette et les poêles à bois ou à pellet (le meilleur rendement étant celui du poêle à pellet)
4) Les insert hydraulique : l’insert ne fait pas que chauffer la pièce, il est relié au réseau d’eau de chauffage
L’insert à répartition est prévu pour prendre de l’air froid dans la pièce du rez-de-chaussée afin de l’amener dans les pièces supérieures de la maison. Il est aussi connectable à un puits canadien (meilleur) afin d’y ajouter ses capacités et de mélanger et rafraîchir l’air de chauffage)
5) -l’énergie solaire, cette énergie gratuite, entre par de grandes baies vitrées, mais sur l’angle du toit on peut faire un angle en verre, pour éclairer la pièce en dessous, ou dans le cas de la maison arborisée la pièce centrale de la maison.
- Les panneaux solaires thermiques (environ un par personne) pour production d’eau chaude
6) -Puits canadien : permet de profiter du fait que la température du sol à une certaine profondeur est quasi constante (12°C), un tube passe de la maison au jardin sur une distance suffisante (10 mètre) afin que l’air rentrant dans la maison soit réchauffé ou refroidi (par rapport à la température externe)
-Aération double flux avec échangeur de chaleur : l’air sortant de la maison réchauffant celui entrant
-Pompe à chaleur : à géothermie profonde : plus on s’enfonce dans le sol, plus la température s’élève, ce qui permet de chauffer la maison
: à géothermie peu profonde ou externe: nettement moins enfoncé dans le sol ou même mit à l’horizontale en dessous de votre pelouse ou à l’air libre, ce dispositif capte des calories (chaleur), les injecte dans la maison
7) Récupérateurs de chaleur :
-L’échangeur sur conduit de ventilation
-Cabine de douche dont les murs ont été couverts de pierres collées dans un joint
-Récupérateur sur machine frigorifique : par exemple dans une grande surface, tout le magasin peut être chauffé par l’énergie des frigo et congé (comme les pompes à chaleur, si on extrait des calories d’un endroit, ici l’intérieur du frigo, on doit les rejeter, à l’arrière de la machine) pour le particulier qui a son frigo et congé chez, le récupérateur simple est semblable à un radiateur contre le mur et dont les tuyaux sont reliés à un autre « radiateur » dans une autre pièce, ou sous le plancher de la pièce au dessus
E. Eaux
1) chaude
2) non potable
3) usées
1) L’eau chaude, peut être chauffé grâce à un insert hydraulique, un chauffe-eau sur biomasse (on utilise un chauffe-eau sur fosse sceptique, pour un immeuble qui a une fosse suffisamment grande),… ou plus simplement, des panneaux solaires thermiques.
-Couper les chauffe-eau qui utilisent de l’énergie quand vous partez en vacance et isolez les canalisations
2) eau non potable : eau de récupération, bien sûr elle pourrait être rendue potable mais le filtre est beaucoup plus cher et demande plus d’entretien. Cette eau peut être récupérée par un système simple comme un grand tonneau relié à l’évacuation de la gouttière, mais ici, il s’agit d’un récupérateur à grand niveau afin de l’envoyer dans les machines à laver, de robinet de garage, des extérieurs, les toilettes.
Ce système vous fait gagner ± 200 €/ an
Elle ne contient pas de calcaire, en cas d’eau trop acide, il suffit d’ajouter de l’eau normale à réseau.
3) eaux usée
a) fosse sceptique : on peut, lors de la construction d’une maison ne pas directement relier sa maison aux égouts, d’ailleurs des fois il y en a pas. Les transformation laisse échapper des gaz, dont beaucoup de méthane, composé inflammable. Si on place un dispositif qui réagit à la pression de la fosse ces gaz vont être envoyés vers un dispositif qui va fractionner des parties de ce gaz en le comprimant légèrement pour le faire sortir dans un système identique un chauffe-eau au gaz (mais il faut que la combustion ait un rendement élevé et que l’évacuation des gaz de la combustion sorte directement à l’extérieur sinon cela aura l’effet « pet d’œuf » en permanence)
Quand la fosse se remplit trop, elle se vide dans le réseau d’égout, dans un lagunage ou elle doit être vidée.
(Voir n°2 le biométhaniseur)
b) évacuation par lagunage, si on est trop près d’un cours d’eau (à 25 mètre) on ne peut placer de station, ou si il n’y a pas de circuit d’égout, on doit faire un lagunage
C’est-à-dire que l’eau usée va passer dans diverses mares ou les filtres, les plantes et bactéries feront leurs travaux de décomposition et d’assainissement
F. Ventilation et électricité
Ventilation (puits canadien, insert à répartition, échangeur de chaleur, aération double flux,..)
Aération double flux l’air extérieur entre dans un tube (peu passer par puits canadien) passe par un échangeur de chaleur rentre dans les pièces, l’air vicié repasse dans un tube puis dans l’échangeur (l’air chaud et vicié réchauffe l’air frais rentrant) avant d’être rejeté à l’extérieur
Électricité
Les courants électriques produisent des champs électromagnétiques qui ont des effets divers sur la santé sont mal connus (ceux-ci peuvent provoquer des maux de tête, les champs magnétiques peuvent polariser* les molécules qui composent le corps humain)
Cage de Faraday* (nécessite une bonne mise à terre tout circuit électrique et des pièces métalliques qui pourraient subir un courant induit)
Protection contre les champs électromagnétiques
Isolation des câbles (câbles « blindés », isolants
Interrupteurs automatiques de champs (chambre) (coupe le courant dans une pièce automatiquement lorsque on n’y utilise pas d’électricité)
Éviter de se situer près d’appareils gros consommateurs, de placer ceux-ci près des chambres. De même pour le tableau de répartition. Éviter de mettre le lit près d’un câble, d’une prise, ou d’appareils (y compris de l’autre côté d’un mur)
Éviter l’effet barrière : cage électromagnétique du à : lampes, fils trop peu isolés, objet branche sur une prise,…
G. Toiture
Responsable de 30% des déperditions de chaleur
Toiture traditionnelle (ardoise, chaume, tuile,…)
Toiture capteuse :
Maison « coque » (grands puits de lumière très importants)
Pointe de verre (comme dans une maison arborisée)
Panneaux
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Photoélectrique (36 m² pour une famille normale)
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Thermique (1 panneau/ pers. = 70% des besoins en eau chaude)
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Toiture végétalisée : ici je parle de l’extensive (petite végétation) (pente de max. 30°)
Casquette : la toiture est prolongée de manière à ce qu’en hiver, quand le soleil est plus bas, il inonde les pièces alors qu’en été (et que le soleil est plus haut) le soleil ne rentre pas, système simple et moi cher qu’un climatiseur
H. Gestion des déchets
Eaux usées
Parc à conteneur
Ramassage
Compost
Système d’aspiration central (un tuyaux se branche dans une prise spéciale dans un mur) ce système a des avantages sonores, moins de pertes de poussières,…
Penser à prévoir ces espaces
Conclusion
Même si les coûts lors de la construction semblent plus élevés, l’éco construction peut s’avérer rentable sur le long terme par ses économies d’énergie, sur la santé et sur la longévité du bâtiment comme de ses occupants
Cassette à répartition (au dessus)
Récupérateur de chaleur (droite)